
Konichiwa les copains!
Aujourd’hui, un article un peu plus court qu’à mon habitude pour vous parler de mon expérience de conductrice au Japon. Pas de jugement à l’emporte-pièce sur les « Femmes au volant… » puisque je n’ai eu AUCUN problème sur les routes d’Ishigakijima! En effet, j’ai conduit sur l’île d’Ishigaki pendant une semaine une voiture automatique, et évidemment, la conduite se fait à gauche au Japon. Une première pour moi puisque je passe souvent mon tour quand il s’agit de conduire à l’étranger et c’est mon compagnon qui s’y colle, ce qui me laisse le temps d’admirer le paysage. Mais cette fois-ci, j’avais promis… Pour visiter Ishigaki, il est, de plus, nécessaire d’avoir une voiture.
Alors, avant de louer une voiture, un élément primordial! Il ne suffit pas de posséder un permis international mais il faut obligatoirement faire traduire son permis de conduire en japonais. Sans ce document, n’espérez pas louer une voiture au Japon.
Pour cela, plusieurs possibilités s’offrent à vous. Réalisée par la JAF (Japan Automobile Federation), la traduction du permis peut être effectuée à votre arrivée au Japon dans l’un des 50 bureaux consacrés à ce service. Les frais sont de 25 euros. Sur place, il suffit de remplir une demande de délivrance, de présenter votre permis de conduire (il doit être lisible évidemment, inutile de présenter un permis déchiré ou très abîmé comme celui de mon compagnon 😉 !) et attendre 15 minutes pour la traduction. Si vous souhaitez commander votre traduction avant votre arrivée au Japon, il faut posséder une adresse postale au Japon. De mon côté, j’ai choisi une autre solution puisque ma maison d’hôtes d’Ishigaki (Le Lotus bleu) proposait ce service pour 35 euros, j’en ai donc profité.

Côté conduite, aucun problème! La vitesse est souvent limitée à 40 kms/h à Ishigaki (parfait pour la « turtle » que je suis!) et les japonais sont très prudents sur les routes. Il faut seulement faire très attention les lendemains de typhon comme cela a été le cas pour nous en juillet dernier lors du passage du typhon Maria. De nombreuses branches d’arbres brisées étaient disséminées sur les routes et nous avaient un peu surpris, mais les japonais font tout leur possible pour nettoyer très rapidement les routes et chemins, quelques heures après le passage d’un typhon. Sinon, j’ai trouvé cette expérience très amusante (on s’habitue vite à la boîte automatique et à la position des feux de signalisation) même si, pour compagnon, ça n’était pas gagné au départ lol…

Et vous, avez-vous déjà conduit une voiture à l’étranger? Avez-vous de petites anecdotes rigolotes à ce sujet?
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